Sécurité vaccinale : un tabou à lever
Avec des témoignages inédits et le contenu d’un livre jugé impubliable qui attestent d'un tabou, "L’obscurantisme au pouvoir" met sur la table un sujet clivant mais nécessaire. Extrait.
Au mois de mai 2015, Marisol Touraine, alors ministre de la Santé, a déclaré que « la vaccination, ça ne se discute pas ». Une formule toujours très actuelle, la vaccination s’avérant encore largement indiscutable, comme l’exigerait la pratique stricte d’une religion et de ses dogmes que l’on se doit d’appliquer. Début 2016, la ministre et les autorités sanitaires ont pourtant été « acculées au débat », car il ne devenait plus tenable de « balayer d’un revers de main » les « inquiétudes sur d’éventuels effets secondaires graves », comme le relevait Le Monde. Afin de restaurer la confiance, a donc été organisée une grande concertation citoyenne dont j’ai à l’époque suivi le déroulement de près.
Dans mon livre L’obscurantisme au pouvoir, je reviens sur cette concertation citoyenne qui s’est avérée factice, notamment parce que ses deux jurys, composés de citoyens et de professionnels de santé, n’ont pas été entendus sur l’une de leurs principales demandes : mener des recherches pour savoir si l’aluminium présent dans la majorité des vaccins représente un risque d’effet indésirable, comme peuvent le suggérer les travaux du Professeur Romain Gherardi, auteur d’une découverte qui s’est avérée embarrassante.
A la fin des années 1990, ce professeur de médecine, spécialisé dans les pathologies neuromusculaires, a observé chez certains de ses patients souffrant d’un syndrome de fatigue chronique des lésions musculaires infiltrées par des macrophages, ces cellules sanguines connues pour leur capacité à phagocyter des agents pathogènes. Ceci le conduisit à découvrir une nouvelle maladie qu’il dénomma myofasciite à macrophages, et à décrire en 1998 dans The Lancet cette pathologie dont on ignorait la cause. Une publication très remarquée, l’apport de son auteur étant salué par la communauté scientifique et médicale, jusqu’à ce que Gherardi ne se mette à susciter de la gêne, voire de l’hostilité, après qu’il découvre cette fois, à la fin de cette même année 1998, la présence d’aluminium dans les macrophages de ses patients.
Un manuscrit mis au placard
Cette nouvelle découverte a amené le médecin à se demander si la myofaciite à macrophages pouvait être provoquée par l’aluminium présent dans les vaccins comme adjuvant, un composant qui permet d’optimiser l’efficacité des antigènes. Mais Gherardi touchait là à ce qui s’apparente à un tabou : la sécurité des vaccins à moyen et long terme. Or en poursuivant ses recherches, il allait observer que les adjuvants aluminiques ne s’éliminaient pas naturellement de la zone d’injection. Ils y restaient parfois des années, et pouvaient aussi s’éloigner de cette zone en transitant via les cellules immunitaires jusqu’au cerveau, contrairement à ce que l’on croyait alors.
Dans son livre Toxic Story, Romain Gherardi a raconté dans le détail toute cette histoire et l’adversité à laquelle il a dû faire face après avoir pointé la possibilité que l’aluminium retrouvé chez les malades de myofasciites à macrophages puisse expliquer la survenue de leur syndrome de fatigue chronique. J’y reviens également dans L’obscurantisme au pouvoir, mais y expose surtout une partie importante du contenu d’un nouveau livre co-signé par Romain Gherardi, non publié par l’éditeur qui l’avait commandé avant la pandémie de covid. « Un pur acte d’auto-censure sur un sujet considéré comme trop dangereux par les temps qui courent », m’a confié le professeur.
La mascarade “citoyenne” d’un clergé
Ce cas d’obscurantisme éditorial est symptomatique de la difficulté de traiter de la question de la sécurité vaccinale, aujourd’hui essentiellement réduite à une opposition binaire entre provax et antivax. De quoi susciter de part et d’autre des discours caricaturaux et un dialogue de sourds duquel Romain Gherardi se démarque en abordant ce sujet sensible factuellement par un inventaire de la littérature scientifique. Ce qui devrait être pris en considération, et discuté, contrairement à ce que préconisait Marisol Touraine.
J’ai donc accordé une large place au compte-rendu délivré par Gherardi avec son manuscrit placardisé dans un chapitre de mon livre, intitulé La vaccination sacralisée. Une sacralisation qui a atteint un paroxysme avec le covid, mais que le parcours du professeur et les entraves institutionnelles à sa recherche illustrent de façon sans doute plus structurelle, car presque ordinaire. Tout comme le leurre démocratique que fut cette concertation “citoyenne”, ce dont témoignèrent nombre de ses jurés scandalisés d’avoir servi d’alibi à ce qui relevait plutôt de la mascarade organisée par un clergé. Des témoignages inédits que vous retrouvez dans l’extrait de ce chapitre de L’obscurantisme au pouvoir que vous propose votre lettre Raison Sensible.
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Fort de ses résultats scientifiques qui ont déboulonné le dogme d’une dissolution rapide de l’aluminium vaccinal dans la zone d’injection, Gherardi va connaître des difficultés pour publier, puis encore davantage pour financer les recherches qu’imposerait une telle découverte, avec une multiplication de fins de non-recevoir. En 2013, seule une grève de la faim, menée devant les locaux du ministère de la Santé par des malades de l’association E3M (1), a contraint les autorités sanitaires à accorder 150 000 euros pour poursuivre un travail fondamental sur le principal adjuvant vaccinal. Cette somme a permis de commencer à rechercher une prédisposition génétique des malades de myofasciites à macrophages. Puis une expérience sur des souris a démontré, en 2016, la neurotoxicité de l’aluminium vaccinal, « avec un effet retardé des mois après l’injection, de façon concomitante avec l’augmentation de la présence d’aluminium dans le cerveau», m’indique aujourd’hui Romain Gherardi. Le chercheur précise que « le plus intéressant dans cette étude est l’observation d’un effet plus important des faibles doses, ce qui contredit la formule habituelle “la dose fait le poison”. De petites doses d’aluminium semblent au contraire mieux se diffuser, car elles ne s’agrègent pas tandis que les agrégats plus gros restent au point d’injection.»
Cette trouvaille déroutante a été publiée début 2017 (2) et « le financier, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), a constaté que le travail avait été réalisé de façon conclusive, rappelle Gherardi. Mais cela n’a eu aucune conséquence. Nous avons prouvé de façon certaine que les adjuvants aluminiques sont toxiques dans des conditions expérimentales, et on en est resté là. Sans lancer la grande étude épidémiologique qui pourrait établir un lien entre les adjuvants aluminiques des vaccins et ce syndrome de fatigue chronique présent chez les malades de myofasciite à macrophages ni mettre en place l’essai clinique qui chercherait à démontrer chez l’homme l’existence de l’effet observé chez la souris. Le ministère de la Santé avait pourtant convenu de la mener, mais tout a été fait pour que ce travail ne soit pas réalisé. » De l’obscurantisme, consistant ici à refuser de savoir en s’abstenant de mener les recherches nécessaires pour prouver, ou invalider, l’existence d’effets indésirables à moyen et long terme.
Alibi citoyen pour la présomption d’innocuité
La concertation citoyenne sur la vaccination, lancée par Marisol Touraine, fut révélatrice de cet obscurantisme pour certains de ses participants. Deux jurys avaient été mis en place, l’un composé de simples citoyens, l’autre de professionnels de santé. Tous ont reçu de l’information sur la vaccination lors de deux sessions d’auditions censées leur permettre d’écouter des acteurs représentant une diversité de points de vue. Après la première session, les jurys réclamèrent un débat contradictoire sur la problématique des adjuvants aluminiques. S’imposa donc la présence de Romain Gherardi, dont le discours a convaincu de l’importance de financer des recherches indépendantes des laboratoires pharmaceutiques sur la sécurité de ces adjuvants. Dans les avis remis par les deux jurys au Comité d’orientation chargé de conduire la concertation citoyenne, on trouvait des recommandations claires. Les citoyens réclamaient des recherches académiques afin que «soient rapidement validés ou invalidés » les résultats obtenus par Gherardi. Du côté des professionnels de santé, les pouvoirs publics étaient invités à «soutenir des recherches ciblées spécifiques et suivies sur les effets de la vaccination à moyen et long terme, en particulier sur le sujet des effets à long terme de certains adjuvants ». Mais le 30 novembre 2016, lors de la réunion publique de clôture de la concertation citoyenne, la présentation des conclusions du comité d’orientation par son président évacua cette demande. Pour le professeur en immunologie Alain Fischer, la littérature scientifique ne permettait pas de démontrer un lien de causalité entre l’aluminium vaccinal et le syndrome de fatigue chronique, et il ne préconisa pas de nouvelles études sur la toxicité de ce type d’adjuvant.
Des membres du jury citoyen ont eu l’impression de servir de faire-valoir. Selon Jean-Bertrand, « la discussion et les échanges ont été orientés dès le début, et les représentants des laboratoires pharmaceutiques nous ont assuré qu’il n’y avait pas de problème avec ces adjuvants, comme Alain Fischer. Malgré cela, nous avons bien demandé que de nouvelles études soient menées, sans qu’il n’en soit tenu aucun compte. Résultat, le sentiment d’avoir été manipulé accrédite finalement cette défiance contre laquelle nous devions agir. » Autre juré, Fabien renchérissait, lui qui avait « confiance dans la vaccination en intégrant ce jury. J’en sors avec des questions et des doutes sur les adjuvants, car il n’a pas été accordé de crédit à certaines données qui dérangent et nos conclusions ont été écartées. Quelle déception de n’avoir été qu’un alibi citoyen ! » Même son de cloche chez Fanny qui témoignait d’« un gros malaise dans le jury à la sortie. On nous a demandé notre avis, mais on a seulement eu les conclusions du comité d’orientation, avec l’ajout de neuf vaccins obligatoires. » Ce qu’aucun des deux jurys n’avait recommandé. Jean-Alexandre était pour sa part favorable à cette extension de l’obligation vaccinale, mais il considérait lui aussi « dommageable d’avoir écarté le sujet de la sécurité des sels d’aluminium. C’est troublant, car c’était une question essentielle et il aurait mieux fallu se donner les moyens de poursuivre la recherche pour la trancher. »
Plus que troublée, Angélique, une aide-soignante, est ressortie de cette concertation citoyenne « écœurée, avec le sentiment d’avoir participé à un écran de fumée dans un projet bouclé à l’avance. Et que dire de l’arrogance d’Alain Fischer face au professeur Gherardi et au président de l’association E3M, auquel il a répondu comme s’il avait inventé sa maladie. » Pendant la réunion de clôture, le représentant de cette association des malades de myofasciites à macrophages s’était dit « très choqué » que les conclusions du comité d’orientation n’aient absolument pas répondu aux attentes des jurés. Le professeur Fischer lui répliqua que les adjuvants étaient utilisés avec succès depuis un siècle et que l’« on ne peut pas condamner la vaccination sur un doute extrêmement léger et franco-français ». Réclamer des recherches sur des effets indésirables était ainsi amalgamé à une condamnation de la vaccination, reposant sur les dires d’un chercheur isolé, puisqu’Alain Fischer revendiquait une quasi-unanimité scientifique sur la question qui se résumait selon lui à : « Romain Gherardi contre le reste du monde ».
L’expectative entretenue sur les adjuvants aluminiques
Sept ans après cette concertation citoyenne, la recherche n’a pas avancé, faute de moyens et de volontés publiques. Les mêmes arguments servent à évacuer la problématique des adjuvants aluminiques. Bien que las de se répéter, Romain Gherardi accepte encore d’y répondre ici, d’abord en rappelant que « la France est l’un des seuls pays où l’on effectue les biopsies musculaires dans le deltoïde, donc dans la zone d’injection des vaccins. Ceci explique que l’on y ait repéré des myofasciites à macrophages chez des patients atteints du syndrome de fatigue chronique. Mais ce type de biopsie est aussi pratiqué au Portugal où a été publiée une série de cas comparables aux nôtres. » Reste que l’hydroxyde d’aluminium est utilisé comme adjuvant depuis les années 1920 et il a fallu attendre la fin du siècle dernier pour détecter un possible effet indésirable. Comment l’expliquer ? « Pendant longtemps, les gens ont reçu relativement peu de vaccins aluminiques. Or on a constaté chez les malades de myofasciites à macrophages qu’ils avaient en moyenne reçu cinq injections, indique le médecin. Ce n’est donc là encore pas étonnant que le problème soit apparu en France, seul pays à avoir proposé une campagne de vaccination de très grande ampleur contre l’hépatite B, exigeant trois injections. »
Les enfants reçoivent toutefois de nombreux vaccins adjuvantés à l’aluminium, et seuls certains adultes semblent pouvoir en souffrir si l’on regarde l’âge des centaines de malades recensés à l’hôpital Henri Mondor de Créteil par l’équipe de Gherardi. « On trouve des myofasciites à macrophages chez des enfants, mais elles ne sont effectivement pas associées à un syndrome de fatigue chronique, du moins avant l’âge de 4 ans d’après ce que suggère une étude américaine (3), remarque le professeur. Les jeunes enfants réagissent sans doute différemment, car ils n’ont pas le même système immunitaire que les adultes. Ils souffrent d’ailleurs moins que les adolescents et les adultes de covid long, une pathologie similaire au syndrome de fatigue chronique, dont les symptômes sont multiples et les causes, encore incertaines, peuvent être différentes mais impliquent sans doute une activation immunitaire persistante liée au virus. » La multiplicité de symptômes et de causes possibles conforte toutefois l’idée que le syndrome de fatigue chronique, dont souffrent des malades de myofaciite, ne serait pas lié à cette dernière et à la présence d’aluminium vaccinal. « Sauf qu’en l’occurrence, réplique Gherardi, nous n’avons trouvé chez nos patients aucune autre cause qu’un effet indésirable de vaccins aluminiques survenant habituellement de quelques mois à un an après la dernière injection. Cette survenue tardive d’un syndrome complexe et non spécifique peut ainsi facilement passer inaperçue. Surtout si on ne la cherche pas dans le cadre d’une grande étude épidémiologique prospective que les autorités ne veulent pas lancer. »
Après un siècle d’utilisation, les adjuvants aluminiques sont présumés sans problème, mais on entretient en réalité l’expectative face à un effet qui ne risque pas d’être prouvé tant que l’on ne s’en donne pas les moyens. Et le réclamer est considéré comme une inacceptable condamnation de la vaccination qui ne saurait se passer de cet aluminium nécessaire à l’efficacité de plus de la moitié des vaccins, vu que l’on ne dispose pas d’adjuvant alternatif. Sont donc obscurantisées les publications attestant de la biopersistance et de la circulation d’un ingrédient vaccinal, dont la toxicité particulaire s’avère particulière. « À l’OMS comme à l’Académie de pharmacie, on refuse de comprendre que de l’aluminium particulaire concentré dans les cellules immunitaires ne pose pas le même problème que de l’aluminium qui devient soluble dans l’organisme, souligne Gherardi. Nous avons pourtant démontré la spécificité de cette perturbation immunologique ainsi que la différence entre l’ingestion d’aluminium par la bouche et son injection vaccinale, mais les autorités sanitaires et académiques refusent d’aller sur ce terrain. Comme plus généralement sur celui des effets indésirables à long terme des vaccins qui ne sont tout simplement pas étudiés. »
Absolutisme vaccinal et surveillance minimale
Ce constat d’un obscurantisme structurel qui dépasse son expérience personnelle avec les adjuvants aluminiques, Romain Gherardi l’a effectué ces dernières années en épluchant la littérature scientifique sur la sécurité des vaccins. Une enquête sur un sujet tabou, destinée à constituer l’ossature d’un livre. Son auteur me le présente comme « un état des lieux désespérant du fonctionnement d’instances de régulation ne faisant pas le travail que l’on serait en droit d’attendre d’elles avec les vaccins ». Des médicaments qui s’avèrent « les moins surveillés au monde », comme le détaille cet ouvrage, dont j’ai pu lire le manuscrit. Coécrit avec la philosophe Angélique Del Rey et le journaliste Roger Lenglet, il témoigne en premier lieu d’un « impossible débat » sous le règne de faux-semblants, dont la concertation citoyenne de 2016 a été une parfaite illustration en mêlant le citoyen, l’expert, la politique et la science pour présenter comme le résultat d’un consensus ce qui s’apparente à la volonté d’un clergé.
Le vaccin est sacré, car non critiquable, tout discours critique se voyant immédiatement délégitimé, taxé d’irrationalité. Comme un symbole d’absolutisme, on évoque le vaccin, la vaccination, au singulier, comme si elle était une et indivisible. S’en prendre à un seul vaccin, ou même à l’un de ses ingrédients, c’est ainsi toucher au principe même de la vaccination, et donc apparaître comme un hérétique, un déviant, qui se trompe forcément, emporté par une méfiance irraisonnée. En somme un antivax, y compris si l’on est comme Romain Gherardi un médecin qui invite à suivre les recommandations vaccinales, car elles lui semblent pertinentes en raison des bénéfices avérés de la plupart des vaccins, bien qu’il estime aussi que la persistance des adjuvants aluminiques pose question.
Dans son nouveau livre, il s’inquiète du poids pris dans la société par le discours réellement antivaccin que peuvent véhiculer des personnalités comme le Suisse Christian Tall Schaller, auteur d’ouvrages aux titres explicites, tels que Les vaccins sont des poisons ou Vaccin, un génocide planétaire ? Mais Gherardi et ses coauteurs déplorent aussi l’instrumentalisation de la figure de l’antivax, comparable pendant le covid à celle d’un terroriste, d’un obscurantiste barbare mettant en péril la vie de ses concitoyens. De quoi empêcher tout débat puisque, tout comme la pratique de la vaccination, sa critique devient absolutisée avec l’antivax. La question se retrouve réduite à une alternative binaire provax/antivax, comme l’illustre une conférence organisée par l’Association française pour l’information scientifique (AFIS) à l’intitulé aussi mesuré qu’une punch line de Christian Tall Schaller : « Le vaccin : succès de santé publique ou poison ? » Aurait-on l’idée de dire cela « du médicament » ? Évidemment non, personne n’ayant une approche aussi simpliste des médicaments dont l’usage, l’utilité et les effets indésirables sont aussi variables et différenciés que le contenu de la pharmacopée. Le vaccin sera, lui, considéré comme un tout, un « totem » qui constitue « une certaine façon de se représenter la santé humaine, ce qui la menace, ainsi que le rôle de l’État dans son maintien. Bref, un véritable paradigme de santé publique, voire le paradigme moderne de la santé publique. D’où le tabou. D’où l’interdit », estime Angélique del Rey dans ce livre où Romain Gherardi montre comment cette sacralisation se traduit par une surveillance minimale.
(1) Association des malades de myofasciites à macrophages.
(2) Crépeaux G. et al. Non-linear dose-response of aluminium hydroxyde adjuvant particules: Selective low dose neurotoxicity. Toxicology, 2017.
(3) Chkheidze et al., Morin Stain Detects Aluminum-Containing Macrophages in Macrophagic Myofasciitis and Vaccination Granuloma With High Sensitivity and Specificity. Journal of Neuropathology & Experimental Neurology, 2017.
Vous pouvez commander L’Obscurantisme au pouvoir sur le site des éditions Max Milo, ou le demander à votre libraire.
En revoici le sommaire :
Chapitre 1 : Où est l’obscurantisme?
Un débat impossible
Ne pas chercher, mais affirmer
La controverse classée fake news
La désinformation selon l’INSERM
L’obscurantisme du pouvoir
Chapitre 2 : À chacun ses biais
Regard biaisé sur le complotisme
Les biais du covid passés inaperçus
De Big Pharma au noble mensonge
La recherche et ses a priori
Chapitre 3 : Des données que l’on ne veut pas voir
Négation d’une intrigante réalité
Des psychologues arcboutés sur la physique
Chercher au-delà des préjugés malgré la censure
La mémoire de l’eau face à l’inquisition
La communauté scientifique manque à son devoir
Procès posthume surréaliste
La pathogenèse du covid ignorée ?
Chapitre 4 : Illusions zététiques
L’amalgame en guise de méthode
Une scientificité factice
Dans le sens d’un vent dominant
L’homéopathie au bûcher !
Présupposés et ignorance
Partialité et incompétence
Chapitre 5 : Question de croyance
Pour une liberté d’expression limitée des scientifiques
L’histoire néo-darwiniste de l’Homme contredite
Un finalisme présupposé
Autodafé télévisuel
Les fruits de l’obscurantisme
Athéologie de l’évolution
Faire avec les croyances
Chapitre 6 : La vaccination sacralisée
Une découverte embarrassante
Alibi citoyen pour la présomption d’innocuité
Absolutisme vaccinal et surveillance minimale
Le tabou des effets à long terme
Des vérités indésirables
Stigmatisation des victimes
Acte de foi
Un manque de science
Chapitre 7 : Quelle médecine basée sur quelles preuves ?
La médecine de l’industrie pharmaceutique
Une évidence inenvisageable
De l’ignorance entretenue face au covid
Priorités nationales
Marginalisation du non médicamenteux
Les ayatollahs de la méthodologie
Des dogmes conceptuels contredits
Chapitre 8 : Le filtre médiatique
Entre militance et censure
Faut-il chercher des signes extraterrestres ?
La toxicité de la chloroquine
Des experts bien choisis
Le fact-checking faussé par le complotisme
La fabrique de l’information
L’autocensure en action
Soit les médias alternatifs, soit rien
Faillite de l’information scientifique
Une vision bornée de la science
Péril sectaire
Très beau travail, cette histoire semble folle....
Combien l'ignore ?
Une petite nuance tout de même : malgré tout, très très doucement par manque de moyens, la recherche avance. On aimerait faire plus, et mieux...