L’obscurantisme mis en lumière
Dans L’Obscurantisme au pouvoir, je dévoile comment une prétendue raison se fait dogmatique et nuit à la science. Découvrez-en le sommaire, assorti de l’avis de chercheurs invitant à lire ce livre.
Aujourd’hui paraît aux éditions Max Milo L’Obscurantisme au pouvoir, un livre qui me tient particulièrement à cœur. Il est l’aboutissement d’un long travail d’enquête et d’écriture, ses premières lignes ayant été rédigées il y a bientôt deux ans.
Ce livre révèle comment des travaux controversés mais susceptibles d’apporter de nouvelles connaissances sont relégués à l'obscurité, et certaines découvertes ou résultats, refusés au seul motif qu’ils viennent heurter la doxa. De l’obscurantisme qui ne dit pas son nom mais se drape de raison pour entraver la recherche et le débat scientifique, sur l’histoire de l’Homme comme sur l’origine du covid, et à l’Académie des sciences comme sur les réseaux sociaux.
L’Obscurantisme au pouvoir montre que des institutions comme l’INSERM peuvent désinformer. Il explique comment la recherche scientifique et médicale se fait trop souvent de façon biaisée, expose des mécanismes de censure, dépeint des préjugés faisant office de paradigme, et constate finalement une faillite de l’information.
Un obscurantisme pas là où on le croit
Au fil des pages, vous allez découvrir un obscurantisme qui ne se trouve pas là où on le dénonce habituellement, et comprendre que sous couvert de rationalité se propage du dogmatisme. Cela a pour conséquence une recherche empêchée, aussi bien dans le vaste champ médical où l’industrie pharmaceutique s’est accaparée la possibilité de prouver l’utilité d’un traitement qu’avec des phénomènes inexpliqués tels que les expériences de mort imminente.
L’obscurantisme au pouvoir, c’est aussi du conformisme qui a notamment conduit la communauté scientifique à manquer à son devoir sur la question déconcertante de la mémoire de l’eau. Le mathématicien Cédric Villani le rappelle dans le livre en incitant à ré-ouvrir un dossier au potentiel scientifiquement révolutionnaire, trop vite catalogué comme une théorie farfelue.
L’ignorance et l’obscurantisme se font également structurels avec une vaccination dont la sacralisation permet d’occulter des vérités indésirables. De quoi cultiver la défiance vis à vis d’une pratique médicale précieuse mais non dénuée de risques systématiquement mal évalués, comme en atteste l’absence d’étude sur les effets secondaires à long terme des vaccins. Un non dit qui confine au tabou.
Un plaidoyer pour l’ouverture d’esprit
Bref, cet obscurantisme qui émane d’une pensée dominante opère sur un large spectre. Il prend aussi de multiples visages, du mandarin au zététicien en passant par le journaliste, leur point commun étant généralement de se poser en gardiens d’une supposée “bonne” science qui conforte plutôt des intérêts idéologiques ou financiers.
Des scientifiques et des médecins ne manquent pas de s’y opposer, contredisant parfois des dogmes et appelant à rechercher ce que la pensée dominante ne veut pas que l’on trouve. Ils sont nombreux à m’apporter leur expérience, leur éclairage, et à exprimer un besoin de recherche libre et dénuée de préjugés après une crise du covid où des débats ont été interdits dans ce que le grand biologiste Miroslav Radman, l’un de mes interlocuteurs privilégiés, a qualifié de « fête de l’obscurantisme ».
Certains de ces chercheurs, à qui j’ai fait lire le livre, ont tenu à témoigner de son intérêt. Et ce dans un contexte où la controverse apparait de moins en moins acceptée, en matière scientifique comme dans d’autres domaines de la société. Or l’exercice de la controverse s’avère essentielle à l’avancement de la connaissance. Mon ouvrage s’emploie donc à la faire vivre, sans chercher à trancher dans des débats ou à dire le vrai du faux, mais en livrant un plaidoyer pour une ouverture d’esprit scientifique face à cet obscurantisme au pouvoir.
Vous pouvez commander L’Obscurantisme au pouvoir sur le site des éditions Max Milo, ou le demander à votre libraire.
« Un péril pour notre société »
Ivan Pourmir, oncologue et chercheur en immunologie
« Brice Perrier s’efforce d’aborder les controverses scientifiques avec nuance et intégrité. C’est pour moi une véritable démarche scientifique, que d’allier rigueur et ouverture pour s’emparer avec objectivité des hypothèses forcément plurielles sur toute question. L’obscurantisme qui prétend graver le « consensus scientifique » dans le marbre en imposant une idéologie manichéenne préconçue incapable de remise en cause, et en réprimant tout autre point de vue scientifique, représente un péril pour notre société. J’espère que ce livre contribuera à redresser la barre dans le bon sens. »
« Une véritable bouffée d'oxygène intellectuel »
Bruno Falissard, professeur de médecine et bio statisticien
« L'année 2020 aura malheureusement été source d'enseignement : entre scientisme et obscurantisme, la raison a bien du mal à se faire entendre. Systématiquement il faut être "pour" ou "contre", du "bon" ou du "mauvais" côté alors qu'en réalité la discussion, le débat, la mise en perspective sont indispensables pour décider en toute lucidité de ce qui peut être affirmé ou pas dans l'univers du soin et de la médecine. Dans un tel contexte, le livre de Brice Perrier est une véritable bouffée d'oxygène intellectuel. Avec une honnêteté intellectuelle rare, délicieusement transgressive, avec un courage que l'on rencontre trop peu souvent, l'auteur déconstruit à partir d'exemples emblématiques les déterminants de cette impasse dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Merci infiniment ! »
« Ce livre vient à point »
Pascal Ragouet, sociologue des sciences
« Pendant la pandémie de COVID 19, les débats nombreux et âpres autour des mesures sanitaires prises par le gouvernement, relatifs à la question des traitements préventifs ou curatifs ou encore aux effets secondaires des vaccins ont permis aux agents sociaux de prendre conscience de façon plus aiguë de la complexité des activités de connaissance, de la diversité des rapports au savoir - et tout particulièrement à la science - et du simplisme que représente le fait d’opposer, dans l’absolu, le vrai au faux. Il est possible de traiter de toutes ces questions en épistémologue, en philosophe ou en sociologue des sciences, mais l’ouvrage de Brice Perrier montre qu’un journaliste qui prend l’investigation au sérieux est parfaitement en mesure de traiter de ces problèmes de façon nuancée sans jamais s’abandonner aux dogmes. L’enquête lui permet de s’extraire des controverses et des débats portant sur les grandes questions scientifiques sans céder au manichéisme. A l’heure où nos gouvernants semblent vouloir encadrer les formes que prennent ces conflits de connaissance en réduisant les dissensions et les dissidences, surtout quand elles sont minoritaires ou minorisées, à la déraison, à l’idéologie ou au complotisme, ce livre vient à point pour démontrer que ces velléités de contrôle sont parfaitement inutiles et qu’elles sont sans doute moins guidées par le souci du vrai que par celui de préserver un ordre socio-économique réduisant la science à un moteur de la croissance économique. »
«Une excellente introduction à cette maladie émergente qu’est l‘obscurantisme en sciences »
Eric Caumes, professeur de médecine
« Le livre de Brice Perrier est important par les temps qui courent. Car l’obscurantisme est devenu omniprésent et je n’ai pas le souvenir qu’il fut aussi répandu quand j’ai commencé mon métier de médecin et de chercheur. Le dialogue me paraissait alors toujours possible. Au crépuscule de ma carrière hospitalière d'infectiologue, il me semble ne plus l’être beaucoup. Et j’ai rencontré l’obscurantisme dans de multiples circonstances ces dernières années. A l’occasion de l’épidémie de covid, évidemment, et Brice Perrier y revient avec des exemples factuels très bien choisis. Mais aussi lors de la prise en charge des patients avec des troubles somatiques fonctionnels, véritable syndrome de détresse corporelle qui peut compliquer des maladies infectieuses, une vaccination, une piqure de tique ou d’autres événements de la vie. Je l’ai aussi rencontré dans la prévention des infections sexuellement transmissibles de plus en plus nombreuses et en continuelle émergence. Il y a tout simplement des choses dont on ne peut plus parler, même dans le milieu scientifique, alors que le doute et la tolérance devraient nous servir de fil conducteur.
Les raisons de cet obscurantisme galopant qui confine de plus en plus au dogmatisme sont bien analysées dans le livre passionnant de Brice Perrier. L’auteur identifie les nombreux ressorts de ce phénomène, de l’intrusion idéologique dans la démarche scientifique aux liens d’intérêts des chercheurs, de la nécessité de faire allégeance au politique à la dictature de la médecine fondée sur les preuves statistiques. Nous en arrivons ainsi au concept de « pensée sanitaire unique », une dangereuse fermeture de l’esprit. Il est bien de s’attaquer à ce problème pendant qu’il en est encore temps et Brice Perrier le fait avec courage. Son livre constitue une excellente introduction à cette maladie émergente qu’est l‘obscurantisme en sciences. »
« Une ouverture sur des réflexions qui dépassent le cadre scientifique »
Pierre Ménéton, chercheur en santé publique
« Le livre de Brice Perrier tranche dans le paysage de l'édition par son ouverture sur des réflexions dépassant largement le cadre scientifique. L'instrumentalisation de la science par le capital n'est pas un phénomène nouveau mais les développements des dernières décennies méritent commentaires. Dans un contexte où la valorisation du capital devient de plus en plus difficile à cause de ses propres contradictions et où par conséquent l'exploitation des salariés et de la nature devient de plus en plus intense avec les tensions sociales qui s'ensuivent, le contrôle des corps et des esprits devient de plus en plus nécessaire pour maintenir l'ordre établi. Les opinions minoritaires ou dissidentes, ou même les débats, sont de plus en plus réprimés comme le montre des sujets d'actualité tels que le rôle de l'OTAN ou le conflit israélo-palestinien. Les mots ne veulent plus rien dire comme l'illustre les termes "sécurité", "terrorisme", "antisémitisme", "complotisme"... S'il devenait indispensable pour le capital et ses valets politiques, intellectuels et médiatiques que deux et deux fassent cinq, il n'y aurait aucun problème, comme l'avait bien senti George Orwell.
La science n'échappe évidemment pas à l'évolution de l'ensemble de la société, et c'est l'intérêt majeur du livre de Brice Perrier de le montrer. Avec en facteurs aggravants des scientifiques hyper-spécialisés qui savent tout sur rien, une dépendance de plus en plus grande vis à vis des capitaux privés, une dépendance de moins en moins grande mais de plus en plus oppressive de l'Etat, et l'impossibilité d'avoir des débats argumentés sur des sujets comme l'origine des virus ou la vaccination mais aussi les organismes génétiquement modifiés, le climat, l’IA, le nucléaire, les troubles psychosomatiques et bien d'autres encore. »
Sommaire
Chapitre 1 : Où est l’obscurantisme?
Un débat impossible
Ne pas chercher, mais affirmer
La controverse classée fake news
La désinformation selon l’INSERM
L’obscurantisme du pouvoir
Chapitre 2 : À chacun ses biais
Regard biaisé sur le complotisme
Les biais du covid passés inaperçus
De Big Pharma au noble mensonge
La recherche et ses a priori
Chapitre 3 : Des données que l’on ne veut pas voir
Négation d’une intrigante réalité
Des psychologues arcboutés sur la physique
Chercher au-delà des préjugés malgré la censure
La mémoire de l’eau face à l’inquisition
La communauté scientifique manque à son devoir
Procès posthume surréaliste
La pathogenèse du covid ignorée ?
Chapitre 4 : Illusions zététiques
L’amalgame en guise de méthode
Une scientificité factice
Dans le sens d’un vent dominant
L’homéopathie au bûcher !
Présupposés et ignorance
Partialité et incompétence
Chapitre 5 : Question de croyance
Pour une liberté d’expression limitée des scientifiques
L’histoire néo-darwiniste de l’Homme contredite
Un finalisme présupposé
Autodafé télévisuel
Les fruits de l’obscurantisme
Athéologie de l’évolution
Faire avec les croyances
Chapitre 6 : La vaccination sacralisée
Une découverte embarrassante
Alibi citoyen pour la présomption d’innocuité
Absolutisme vaccinal et surveillance minimale
Le tabou des effets à long terme
Des vérités indésirables
Stigmatisation des victimes
Acte de foi
Un manque de science
Chapitre 7 : Quelle médecine basée sur quelles preuves ?
La médecine de l’industrie pharmaceutique
Une évidence inenvisageable
De l’ignorance entretenue face au covid
Priorités nationales
Marginalisation du non médicamenteux
Les ayatollahs de la méthodologie
Des dogmes conceptuels contredits
Chapitre 8 : Le filtre médiatique
Entre militance et censure
Faut-il chercher des signes extraterrestres ?
La toxicité de la chloroquine
Des experts bien choisis
Le fact-checking faussé par le complotisme
La fabrique de l’information
L’autocensure en action
Soit les médias alternatifs, soit rien
Faillite de l’information scientifique
Une vision bornée de la science
Péril sectaire
Je n'ai pas lu votre livre, mais à voir le sommaire il me semble que vous faites une large place à la science du Covid. Or, comme je l'ai discuté, la réponse au Covid en France et dans les pays de l'OTAN a été dirigée par l'armée américaine, qui avait été responsable accidentellement de l'épidémie. Donc, il s'est passé quelque chose de très spécifique au niveau des institutions scientifiques, qui n'est comparable qu'à ce qu'a fait l'armée sur les risques des radiations, et qui ne peut être généralisé à l'activité scientifique en général. Sur cette question, et les risques croissants liés à l'emprise du complexe militaro-industriel, j'ai écrit le texte suivant :
https://danielcorcos.substack.com/p/is-there-a-crisis-in-scientific-publishing